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Philippe Swennen: D'Indra à Tištrya [sic]. Portrait et évolution du cheval sacré dans les mythes indo-iraniens anciens. Paris: Collège de France (diffusion De Boccard) 2004. XII, 424 S. (Publications de l'Institut de Civilisation Indienne, série in-8°. Fascicule 71.) ISBN 978-2-86803-071-9. € 69,—.


Seiten 224 - 230

DOI https://doi.org/10.13173/zeitdeutmorggese.160.1.0224




Paris

1 Tištrya. Roma 1990–1995, en deux parties: I. The Avestan Hymn to Sirius. II. The Iranian Myth of the Star Sirius.

2 De fait, l'A. suppose, d'après le résumé (p. XI) deux réformes de la religion indoiranienne: une réforme radicale au stade des Gāthās, et une « moins » radicale au stade de l'Avesta récent. Cela n'est guère plus que la reprise d'un vieux topos, car le contenu précis de ces « réformes » (en admettant que ce terme convienne vraiment) ne nous est exposé nulle part.

3 Cf. B. Forssman: « Apaoša, der Gegner des Tištriia. » In: KZ 82 (1968), p. 54–60. Cet article est cité par l'A., mais le détail en question semble lui avoir échappé.

4 Par exemple, l'A. situe (p. 404) la première édition du dictionnaire du RV par H. Grassmann à Wiesbaden (lieu de la réimpression de 1976), et non à Leipzig.

5 Par exemple, la racine du verbe véd. pat- « voler » est donnée sous la forme *PETH (p. 78), ce qui doit correspondre à 2. *peth2- (LIV, p. 479). Un autre indice est la désinvolture avec laquelle est traitée la multiplicité des racines véd. ar-/r̥-, (p. 60 n. 37); or, l'étude philologique permet d'établir l'existence en védique de racines différentes, par leur flexion et leur dérivation, voir entre autres les racines AR1 et AR2 distinguées dans le dernier dictionnaire de Mayrhofer, et, en me limitant aux racines avec une seule laryngale, les racines *h1er-, 1. *h2er-, 2. *h2er- (*h1ar- selon moi), 3. h2er- et *h3er- dans le LIV (où l'on trouvera la bibliographie utile). D'une manière générale, la formation linguistique de l'A. est restée à un stade préliminaire.

6 Voir Sacrificed Wife — Sacrificer's Wife: women, ritual and hospitality in ancient India. New York 1996, spécialement p. 65–88 et 98–102. Le lecteur pourra comparer utilement ce que dit l'A., p. 208, de la récitation de la strophe RV IV.39.6 après l'accouplement avec le commentaire de S. Jamison, p. 71–72.

7 Cf. M. Mayrhofer: Die Personennamen in der Ṛgveda-Samhitā. Sicheres und Zweifelhaftes. München 2003, p. 22 et 95.

8 Dans ma notation, le signe # désigne la frontière de pāda.

9 Selon J. Wackernagel, árvan- était plus récent que árvant-, parce qu'il considérait celui-ci comme un ancien participe, cf. Altindische Grammatik. III: Göttingen 1930, p. 256 et 260; mais une telle dérivation de árvant- est manifestement impossible. Il s'agit de deux dérivés sur une base nominale, tous deux à valeur individualisante.

10 Cet exemple montre encore une fois qu'il est insuffisant, quand on veut interpréter un mot védique, de se contenter des gloses surabondantes offertes par les dictionnaires de Grassmann et de Mayrhofer. L'analyse sémantique doit serrer le sens d'un mot en s'appuyant d'abord sur les textes. Depuis plus d'un siècle, exactement depuis A. Bergaigne (1838–1888), suivi en particulier par P. Thieme (1905–2001), le progrès des études du vocabulaire du RV, et du védique en général, a consisté à réduire l'amplitude des traductions possibles, et à restituer un sémantisme lexical bien défini.

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